samedi 22 novembre 2014

Concour National - S'il n'en reste qu'un...

La formation de Michel Cleyet-Merle (en noir, Saint-Ondras) s'est inclinée 
au stade du barrage face au Savoyard de la Motte-Servolex, Mollard.

Stéphane Rivaux (Veyrins-Thuellin) sera cet après-midi le seul représentant nord-isérois dans le dernier carré.

«C’est terminé, c’est le dernier Grand Prix quadrettes nationales que la Joyeuse Boule Côtoise organise. » Roger Marnat, l’organisateur “historique” de la compétition, jette l’éponge. Le scénario rocambolesque de l’édition 2014 a eu raison de sa motivation et de celle de la nouvelle équipe dirigeante de la JB, emmenée par le président Laurent Corréard.

Un désaccord entre l’organisateur et la FFSB

Alors, que s’est-il passé pour en arriver à cette extrémité ? Le “cahier des charges” des “Grand Prix” mis en place par la Fédération française du sport boules (FFSB) n’a pas été respecté par la Joyeuse Boule Côtoise. « L’organisateur a, sans autorisation et ce dès le mois de juillet, porté la capacité de son concours à 24 équipes, alors qu’il était programmé pour 16. La possibilité d’extension n’est possible qu’avec l’accord de la FFSB et seulement si les autres compétitions du week-end affichent complet. Or, il restait six places à pourvoir à Annecy et deux à Mainvilliers », explique Philippe Coquet, le président de la FFSB.
« De plus, deux quadrettes faisaient doublons aux 14e et 16e places. Il a donc fallu conserver les quatre et porter le plateau à 18. La solution, qui est appliquée par certains organisateurs de doubles nationaux et qui consiste à enregistrer les engagements via internet FFSB, éviterait tous ces désagréments et injustices. Mais les organisateurs, dans leur grande majorité n’en veulent pas et menacent de ne plus organiser. »

Deux Nord-Isérois en quarts de finale

Du coup, c’est une compétition quelque peu bancale qui a débuté hier matin, basée sur deux poules de 5 et deux de 4. Pas évident, surtout pour les “élus” des poules de 5. Pour eux, la soupe à la grimace débutait très tôt et la journée risquait d’être très longue.
Une situation que ne connaissait ni Alain Bonnet (Eclose), ni Denis Bertrand (La Tour-du-Pin) pas plus que Patrick Girardon (St-Victor-de-Cessieu). Ces trois formations passaient à côté du sujet et voyaient leur séjour côtois réduit.
Du côté des favoris, les choses n’avaient rien d’exceptionnel, à l’image de Bruyant (Gap), 2e du classement national D2, qui laissait filer ses illusions au terme de la phase de poules.
Si Michel Cleyet-Merle (Saint-Ondras) calait lors du barrage, Stéphane Rivaux (Veyrins-Thuellin) et Jacques Mounier (Ampuis) prenaient avec brio la direction des quarts de finale. Dans d’excellentes dispositions cette saison, la bande à Rivaux ne manquait pas l’occasion de confirmer en prenant le meilleur sur Demonaz (La Motte-Servolex) et s’offrir le dernier carré.
Pour Jacques Mounier, l’affaire a été plus compliquée. Face à l’autre Mottois, Mollard, les Ampuisaits restaient plutôt timides et scotchés à 5. Didona (Meythet) et Ruillat (Lyon Sport Métropole) complètent le dernier carré.