dimanche 23 novembre 2014

Concour National - Philippe Mollard s'offre la der

Pierre Chenavier, Nicolas Bouvery, Lilian Rivaux et Stéphane Rivaux
ont buté sur la dernière marche en finale.

C’est une finale iséro-savoyarde qui a mis un terme à la compétition de la Joyeuse Boule Côtoise. Avec la victoire de Philippe Mollard sur le Veyrinois Stéphane Rivaux.

Avec un dernier carré d’un niveau plutôt intéressant, formé de quatre très sérieux prétendants à la qualification directe pour les prochains championnats de France, on pouvait s’attendre au meilleur sur les jeux du boulodrome Jean-Royer hier.
Seule rescapée d’un contingent de six formations, la quadrette de Veyrins-Thuellin emmenée par Stéphane Rivaux portait tous les espoirs nord-isérois et avait, sans le moindre doute, son mot à dire.
La demi-finale des Veyrinois, opposés à Albert Didona (Meythet), 17e du classement national D2, n’avait rien d’une promenade de santé, d’autant que le samedi, les Haut-Savoyards avaient survolé leur groupe et s’étaient en prime offert le Niçois Gautier en quarts de finale.

Une histoire de but

Dominée dans un premier temps, la bande à Stéphane Rivaux revenait à hauteur (5-5) après 1h45’ de jeu. Autant dire que les débats et les mènes étaient plus que serrés. Si les Haut-Savoyards reprenaient deux longueurs d’avance, Pierre Chenavier expédiait un but de 5 aux planches à un quart d’heure de la sirène. 10-5, 10-7, puis 10-9, une dernière mène très mal engagée, il aura fallu le sang-froid du jeune Lilian Rivaux pour envoyer le but synonyme de finale, hors des limites.

Les Nord-Isérois malmenés

L’autre demi-finale, entre deux ex-D1, Philippe Mollard (La Motte-Servolex) et Jean-Pierre Ruillat (Lyon Sport Métropole), tournait à l’avantage des Savoyards (10-4).
Demi-finaliste du Grand Prix de Mâcon lors de la 2e journée, Rivaux et ses partenaires venaient de passer un nouveau cap. Restait désormais à convertir cette promotion en succès. Facile à dire. Mais face aux Savoyards, c’était beaucoup plus compliqué à faire. 7-0 après 50 minutes de jeu, les Nord-Isérois étaient plus que malmenés dans cette partie. Leur retour au tableau d’affichage (7-1, 7-3 puis 9-3) tout comme le but d’annulation de L. Rivaux, n’empêchaient pas les Mottois de remporter l’ultime édition du concours côtois.